mercredi 28 mars 2012


    
   Je papillonne, tu papillonnes


                                                           source:http://confettigarden.tumblr.com/post/19997589751


L'homme court le corps brûlant vers un ailleurs qui lui est étranger. Il allonge les distances, les pas trop longs dans le vertige de l'après. Le souffle court rappelle l'instantanéité et le consumé. Consumer et consommer. Deux mots qui ébruitent la violence et se rapprochent un peu trop de mon coeur.
Le corps est ailleurs, en voyage et décalage. 
L'homme court et s'arrête. Qu'il est bon de s'arrêter. Attendre que le rythme de la nouvelle saison l'emporte et quitter cet entre-deux à l'insaisissable lourdeur. Le cris et le souffle s'essoufflent et chuchotent la danse. Une danse à demi-teinte qui se joue à deux. Parfois. 
L'homme court puis s'arrête. Il dépose et se dépose. Il repart aux sons de la marche.
Le marcheur est invité par ses battements du coeur, résonances de vies intérieures.


Un texte en traits tillés, décousu de fil d'argent.