vendredi 11 février 2011

mardi 1 février 2011



Le paysage défile si vite que j'en perds un peu à chaque fois.
Pourtant je commence à le connaître par coeur. Coeur.
Je suis son contour des bouts des doigts contre la vitre glacée.
Je fais valser le vent et danser les nuages. Il pleut sur mon âme. Respire.
J'invente des couleurs pour lui dessiner l'amour.
Je découpe les arbres dans du papier carton et m'invente une forêt insaisissablement douce.
Douce de verts minuscules et de papiers de soie.
Ces oiseaux de nuit cacheront nos trésors d'étoiles. Ils ne joueront pas à cache cache.
Pourtant j'aimerais bien. Parfois. Dans la maison de poèmes, celle que tu aurais construite
dans le jardin du monde. Mais pas pour trop longtemps. Ensuite il fera noir.
Voyage sous l'ombre ailée des oiseaux de nuit.