lundi 24 janvier 2011


Elle rêvait de bicyclette rouge avec un panier de cordes.
Elle rêvait de robes fleuries et de légère liberté. Celle que l'on ressent
que rarement. Parfois au bord de l'océan quand rien de nous attend.
Ne s'attendre à peu et vivre ici, juste ici dans ce petit coin du monde.
Ce minuscule endroit que l'on connaît avec son coeur.
Et ailleurs c'est comment? Souvent rêver plus loin,
de l'autre côté de la grande terre. Marcher autour d'elle et rencontrer.
Ici c'est bien, là-bas ce n'est peut-être pas mieux. Ici il y a vous, il y a eux.
Il y a cette maison aux volets bleus. Bleu comme le ciel et l'océan. L'infini peut-être?
C'est doux de s'imaginer l'infini en serrant son coeur de papier contre lui,
pour ne pas se perdre. Je m'égare souvent mais il me retient.
On est là, dans ce lieu si petit, mais si doux pour nos grands yeux ouverts,
grands ouverts sur le monde à l'infini.

Pssst: cette photo vient d'un site internet mais j'ai perdu le lien, mille excuses!

mercredi 12 janvier 2011

*


Le temps d'un tour en cerf-volant, les pieds nus. C'est froid.
Mais les couleurs sont chaudes, comme nos joues rougies par l'émerveillement du ciel. Un point rouge juste là-haut. Le vent a joué avec nos sourires et nos mains engourdies par le froid. Il faut réchauffer celles-ci, elles sont encore si petites. J'aime son regard bienveillant. Et quand on regarde profondément dans ses yeux, c'est très joli. Quand on ne les regarde pas profondément c'est joli aussi. Mais trop d'yeux qui regardent m'effraient. Pourtant je n'ai plus peur des orages mais certaines nuits ils me transportent au bord du vide, les sons des tambours bien trop forts. Mais il y a les oiseaux, tout doucement, qui me font briller le coeur en papier.
Je reviens de Bruxelles, j'ai aimé. Je reviendrais pour voir Magritte, Ixelles, les poisson de chez "Henri" et l'ascenseur-maison du Grand Musée.
Merci mille fois à toi, et à toi.
Et puis toi, petite D*, si j'avais su..